La police municipale : un exemple de gestion hasardeuse

Publié le par Mieux vivre à Golbey

Lors du dernier conseil municipal, la question de l’organisation de la police municipale a (encore) été évoquée.

 

Cette fois-ci, il était question de modifier le tableau des effectifs suite à la réussite d’un concours par un agent. Jusque là, rien à dire.

 

Sauf que l’agent en question était garde champêtre. Garde champêtre, ce poste qui venait tout juste d’être créé lors d’un précédent conseil municipal, lors duquel Monsieur le Maire avait vanté, en réponse à nos questionnements, les mérites de la fonction, en précisant que les pouvoirs sont plus larges que celui d’un policier municipal, notamment en matière de police de l’eau.

 

Aujourd’hui, on nous dit qu’il n’y a plus besoin de garde champêtre…

 

Ce n’est pas là le plus aberrant.

Afin de nommer un chef de police municipale, Monsieur le Maire a décidé, depuis quelques mois, de pratiquer une méthode ahurissante, qui est celle de la fonction tournante. En effet, les agents de police municipale sont, chacun leur tour, chef, pendant une courte période.

D’un point de vue stabilité et efficacité du management, on ne peut pas faire mieux… !

 

Pire encore, afin de nommer (alléluia !) de manière définitive un chef de police, Monsieur le Maire va demander conseil au Commissariat d’Epinal, qui est censé faire passer des tests aux agents concernés … : tests d'aptitude au management, tests psychotechniques et  surtout niveau des facultés intellectuelles.


Cette gestion du personnel de police municipale laisse perplexe. Il nous faut rappeler que Monsieur le Maire est seul responsable de son personnel…

 

Comment un service peut-il fonctionner sereinement sans stabilité ?

 

Enfin, comment ne pas évoquer l’absence de formation au tir, pourtant obligatoire. Monsieur le Maire s’obstine à outrepasser les dispositions en la matière en ne faisant pas appel à un formateur réglementairement désigné.

 

La raison de cette façon de faire est simple : Monsieur le Maire souhaite clairement désarmer les policiers municipaux, en faisant croire qu’il s’agira d’une décision préfectorale… Rappelons pourtant que les armes ne sont susceptibles d’être utilisées qu’en position de défense…et représentent principalement un élément de dissuasion

 

 

La gestion de la police municipale n’est qu’un exemple parmi d’autres qui montre que, malgré l’expérience, la compétence n’est pas toujours au rendez-vous…ou n’est plus au rendez vous… 

Publié dans Vie quotidienne

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